Pour doubler la création annuelle d’emplois, l’organisation internationale appelle les décideurs africains à investir notamment dans les systèmes éducatifs.
Vingt millions, câest le nombre dâemplois nets que doit créer chaque année lâAfrique subsaharienne au cours des vingt prochaines années pour « absorber les nouveaux arrivants sur les marchés du travail », estime le Fonds monétaire international (FMI). Dans son étude sur « les flux de capitaux et lâavenir de lâemploi » en Afrique subsaharienne, publiée le 8 novembre, elle estime que seuls 10 millions dâemplois nets sont actuellement créés chaque années dans la région.
Adéquation formation-emploi
Pour y parvenir, les experts du FMI préconisent aux décideurs dâinvestir davantage dans les « système éducatifs flexibles » pour favoriser « la capacité dâadaptation et de formation tout au long de la vie ». Lâétude conseille également de travailler à « approfondir lâintégration commerciale » en vue de faire émerger « un grand marché intérieur ».
Dâautre part, les experts du FMI recommandent la promotion dâune « urbanisation intelligente » afin de rendre les villes plus « fonctionnelles » et de « favoriser la connectivité » numérique pour lâessor de « nouvelles formes dâactivité économiques ».
Croissance
Lâobjectif, passer à terme à une croissance moyenne de 6 % entre 2018 et 2022 contre 4 % retenus par le FMI dans son scénario de référence. La tendance pourrait alors faire progresser lâemploi de 0,6 à 0,8 point de pourcentage à moyen terme et booster la création nette à « environ 16 millions de postes par an dâici à 2022 », explique lâétude.
Quatrième révolution industrielle
Sâintéressant à la dernière vague de progrès technologique sur la région, surnommée parfois « quatrième révolution industrielle », le rapport estime quâelle « pourrait augmenter la productivité » de la région lui permettant de « se passer de technologies obsolètes et de certaines infrastructures ».
Elle prévient dans le même temps que celle-ci pourrait tout autant « créer des problèmes », en favorisant la relocalisation dâactivités manufacturières vers les pays avancés », ce qui compromettrait « le modèle traditionnel de croissance tiré par les exportations ».
« Lâenjeu pour les décideurs » consiste donc à « conserver une attitude ouverte à lâégard des différentes stratégies de croissance », prévient le rapport.





















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