Depuis 2010, l’institut Akilah a formé plus de 2 000 femmes au Rwanda dans des domaines innovants. Forts de ce succès, les fondateurs américains ont décidé de lancer début juillet un réseau mondial d’universités, appelé « Davis College », en Asie et en Afrique. Objectif : former les prochains dirigeants aux enjeux du XXIème siècle.
Créé en 2010 par deux Américains, Elizabeth Dearborn Hughes, et Brit Dave Hughes, lâinstitut Akilah a bouleversé lâenseignement supérieur traditionnel au Rwanda. Depuis bientôt dix ans, cette université privée, exclusivement réservée aux femmes, forme les futures dirigeantes du pays. « Nous les aidons à avoir confiance en elles en les dotant des compétences nécessaires pour occuper des postes à responsabilité. Nous leur donnons également des clés pour créer leur propre entreprise au Rwanda où lâéconomie est en forte croissante », détaille Aline Kabanda, directrice exécutive.
Selon lâinstitut Akilah, plus de la moitié des étudiantes sont les premières de leur famille à suivre des hautes études, et plus de 60 % viennent de milieux ruraux. La plupart ont pu bénéficier de bourses importantes pour payer les frais de scolarité. Elles couvrent 25 % du coût dâune éducation à Akilah. « Nous collectons nos fonds de fonctionnement par lâintermédiaire dâune communauté mondiale de donateurs et de fondations », précise la dirigeante. Dâici 2024, cet établissement devrait être autonome financièrement grâce aux revenus des droits de scolarité.
Former aux métiers de demain
Pour lâheure, plus de 2 000 étudiantes ont déjà foulé le campus basé à Kigali. Les diplômées travaillent aujourdâhui dans des domaines innovants tels que la finance numérique, les drones, les énergies renouvelables, lâagriculture durable et les start-up technologiques.
Lâuniversité travaille en étroite collaboration avec le ministère rwandais de lâéducation afin dâaccréditer ses diplômes de licence, et ses nouvelles spécialisations en cybersécurité et marketing numérique. Résolument tourné vers lâavenir, lâinstitut Akilah affiche des taux dâinsertion sur le marché de lâemploi plutôt reluisant.
Dix nouveaux campus dâici 2030
« 88 % des diplômées ont trouvé un emploi dans les six mois, gagnant un revenu douze à treize fois supérieur à la médiane nationale au Rwanda. Des dizaines dâentre elles ont aussi créé de nouvelles entreprises employant des centaines de personnes », informe lâinstitut.
LES ÃCOLES TRADITIONNELLES NE PEUVENT PAS FOURNIR UNE ÃDUCATION DE HAUTE QUALITà ET ABORDABLE à DES DIZAINES DE MILLIONS DE JEUNES. »
Face à ce succès, lâéquipe dâAkilah a lancé début juillet un nouveau réseau mondial dâuniversités, nommé « Davis College », ouvert aussi bien aux femmes quâaux hommes. Objectif : former plus dâun million dâétudiants à travers une offre de programmes mixte et en ligne. Cette nouvelle structure veut sâimposer comme une alternative à lâenseignement supérieur actuel qui, dâaprès lâinstitut, ne pourra former dans les prochaines décennies les « 800 millions de diplômés supplémentaires de lâenseignement secondaire ».
« Alors que lâautomatisation, la croissance démographique, le changement climatique et la technologie changent notre monde à un rythme explosif, les écoles traditionnelles ne peuvent pas fournir une éducation de haute qualité et abordable à des dizaines de millions de jeunes », soutient Aline Kabanda. Dâici 2030, « Davis College » compte ouvrir dix universités en Afrique, et en Asie. Hong Kong devrait servir de campus inaugural pour ce projet dâexpansion sur le continent.





















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