| Projet dâAppui à la Gouvernance Locale (PAGL)
Source de financement : Banque mondiale D445-GN |
APPEL A MANIFESTATION DâINTERET
Recrutement d’un cabinet dâAudit externe du Projet dâAppui à la Gouvernance Locale (PAGL) pour de lâexercice 2020 et 2021.
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I-Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â PREAMBULE
Dans le cadre de la stratégie de mise en Åuvre du processus de décentralisation, démarré dans les années 1980 qui a connu une accélération en avril 2017 avec (I) lâadoption dâune loi portant codes révisé des collectivités le 26 mai 2017consacrant la libre administration des collectivités locales(CLs)- 304 communes rurales (CR), 38 communes urbaines (CU) et 8 régions et (ii) la création dâune agence nationale de financement des collectivités locales(ANAFIC) qui est un établissement public à caractère administratif (EPA) conformément à la loi de finance 2016 le 11 Novembre 2017.en charge de la gestion du fonds national de développement local (FNDL) adopté par la loi de finance 2016.
Le gouvernement Guinéen a obtenu aux termes dâune convention de financement du projet IDA âPAGL N°D445-GN du 09 avril 2019 dâun montant de quarante millions de dollars (40$ M) de lâassociation Internationale pour le Développement (IDA) qui sera coordonné et géré par lâANAFIC pour son opérationnalisation, lâaccompagnement du MATD, la gouvernance locale des CLs dans la mise en Åuvre du processus de la décentralisation.
La mission de lâANAFIC est (i) de transférer, à travers le FNDL, des ressources financières aux CLs pour contribuer au financement de leur budget de fonctionnement et dâinvestissement. Au-delà du financement des CLs, elle doit sâassurer de lâaptitude des CLs à gérer dans la transparence les financements octroyés, mettre en Åuvre un appui technique si nécessaire et assurer le suivi-évaluation des activités.
Aux termes de lâAccords de Crédit susmentionné, LâANAFIC en tant quâentité chargée de la mise en Åuvre du Projet, est tenue de préparer, sur une base annuelle, des états financiers, conformément à des normes comptables internationalement reconnues et de les faire vérifier par les auditeurs indépendants suivant des principes dâaudit acceptables par lâIDA. Aussi, lâANAFIC se propose dâutiliser une partie de ce financement pour effectuer des paiements autorisés au titre de l’audit financier du ces Projet.
II-Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â CONTENU DU PROJET
Le projet a pour objectif de développement dâaméliorer la capacité du gouvernement local à gérer les ressources financières publiques de manière transparente et participative, et à atténuation les conflits locaux.
En procédant de la sorte, les objectifs de haut niveau auxquels le projet compte contribuer sont : a) lâamélioration de la prestation des services locaux et b) le renforcement de la confiance entre lâÃtat et les citoyens.
Le PAGL comporte quatre (4) Composantes qui sont :
Composante 1 : Soutien à lâopérationnalisation du FDNL.
Cette composante vise à fournir des incitations afin dâaméliorer la disponibilité et la gestion des ressources au niveau des collectivités locales en soutenant les réformes visant à renforcer : (i) la disponibilité des ressources transférées aux CL, et (ii) les mécanismes de responsabilisation relatifs à lâutilisation des ressources publiques des CL. Le FNDL est géré par lâANAFIC, exécuté par les CL et contrôlé par le Gouvernement Central, comme suit :
- Mécanisme de Financement du FNDL. Le sous-compte du Trésor du FNDL est financé par la part des taxes imposées aux industries extractives, affectée aux collectivités locales. LâANAFIC est responsable de la gestion de lâexécution du FNDL et des transferts aux CL, conformément à la décision interministérielle A/2018/521/MEF/MMG/MB/MATD/SGG concernant lâapplication de lâArticle 165 du Code Minier. La Loi des Finances de 2019 a créé le sous-compte du FNDL (Budget dâAffectation Spéciale). Les modalités du mécanisme de transfert des recettes des extractives vers le sous-compte du FNDL doivent être détaillées dans une décision commune du MEF et MB, conformément à lâarticle 11 de la Loi des Finances de 2019. Les projets dâinvestissement sectoriels devant être exécutés par la collectivité locale ont été attribués au Budget dâInvestissement du MATD conformément à la Loi des Finances de 2019, et lâANAFIC jouera dans ce contexte un rôle important dans leur exécution.
- Allocation du FNDL. LâANAFIC gérera plusieurs guichets de financement pour les collectivités locales qui seront répartis comme suit : (i) le FNDL (15 pourcents de la taxe minière) est soumis à une formule de péréquation à déterminer ; (ii) le budget dâinvestissement sectoriel est alloué en fonction de la planification sectorielle des ministères compétents ; (iii) la dotation de fonctionnement de la CL comprise dans le budget du MATD. La Loi des Finances de 2019 prévoyait (i) 518 milliards de GNF (soit 56 millions dâUSD) ; et (ii) 149 milliards de GNF (soit 16 millions dâUSD) alloués le budget dâinvestissement sectoriel, mais les modalités dâallocation sont en cours dâexamen.
- Mécanisme de Transfert du FNDL aux Collectivités Locales. Les modalités de transferts du FNDL aux CL seront décrites dans les textes réglementaires manquants ainsi que dans le Manuel des Opérations de lâANAFIC, et sâintégreront dans le processus de planification et de budgétisation des collectivités locales : (i) les collectivités locales préparent un Plan de Développement Local sur 5 ans, en utilisant une approche participative pour recueillir les priorités des citoyens, et en accordant une attention particulière aux femmes et aux autres individus et groupes vulnérables et marginalisés. Les CLs finalisent également les PDLs à lâaide des services déconcentrés des ministères compétents (Services Techniques Départementaux â STD) et de leur autorité de contrôle â le MATD (Services Préfectoraux de Développement â SPD) ; (ii) au cours du processus annuel de préparation de la Loi des Finances et dâaprès les données fournies par le Ministère du Budget, lâANAFIC informe les CL du budget prévisionnel quâelles recevront lâannée suivante ; (iii) les CL préparent leur budget annuel avant la fin de lâannée fiscale. Le processus budgétaire annuel inclut le Plan Annuel dâInvestissement (PAI) qui prend en compte les priorités dâinvestissement décrites dans le PDL. Les SPD et STD sont sollicités pour finaliser le budget annuel, incluant le PAI, qui est ensuite validé par le sous-préfet concerné après avoir été voté par les conseillers locaux ; (iv) une fois la Loi des Finances promulguée et lâallocation du FNDL confirmée, lâANAFIC informe les collectivités locales de la dotation budgétaire annuelle définitive qui leur est attribuée ; (v) les Collectivités Locales présentent leur PIA à lâANAFIC qui examine et confirme lâéligibilité du PAI ; (vi) lâANAFIC débloque progressivement le financement du FNDL aux CL ; (vii) enfin, les CLs sollicitent lâassistance technique des services déconcentrés compétents en vue de lâexécution des projets dâinvestissement.
- Supervision de lâexécution du FNDL. Les CLs sont responsables de la gestion financière, y compris du financement du PAI et du FNDL auprès (i) du MATD via les SPD, (ii) des Ministères concernés via les STD et (iii) du Trésor, de la Cour des Comptes et du Ministère des Finances. Du fait de la participation des citoyens concernant lâétablissement des budgets, les CL sont également responsables devant leurs électeurs. LâANAFIC est également responsable devant le MATD, le Ministère des Finances et le Ministère du Budget par lâintermédiaire de leur Conseil dâAdministration respectif qui valide les rapports annuels financiers et dâactivité de lâANAFIC. Les rapports annuels de lâANAFIC seront également publiés en ligne afin de garantir la responsabilité des citoyens. De plus, en tant quâagence parapublique, lâANAFIC peut être auditée par lâInspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Compt
Les ILDs proposés sur le taux dâexécution du FNDL inciteront le gouvernement central à (i) accroître la disponibilité et lâéquité lors des accords de transfert vers les collectivités locales et (ii) contrôler régulièrement la gestion des finances publiques des CL, tandis que les critères et les procédures dâaccès au financement du FNDL garantiront la conformité fiduciaire des CL.
| Indicateurs Liés au Décaissement (ILD) | Années pour les résultats escomptés | Montant (USD) |
| Objectif : Le FNDL est pleinement opérationnel | 2018 -Année de référence : aucun transfert du FNDL vers les LG | 20 millions |
| ILD 1 : Les textes réglementaires permettant dâopérationnaliser le FNDL sont signés (Arrêté conjoint de MEF-MB clarifiant lâapprovisionnement du compte du FNDL, lâarrêté du PM clarifiant lâallocation du FNDL, lâarrêté conjoint de MEF-MB clarifiant les modalités dâexécution du FNDL, le Manuel Opérationnel de lâANAFIC approuvé par le Conseil Administratif de lâANAFIC) et la preuve de lâapprovisionnement effectif du compte du FNDL. |
Pour décembre 2019 |
2 millions |
| ILD 2 : Décaissement Annuel Réel du FNDL (15% de taxe minière) >70% | Pour décembre 2020 | 4 millions |
| ILD 3 : 200 CL ont effectué plus de 50% de leurs transferts provenant du FNDL (15% de taxe minière) | Pour décembre 2021 | 7 millions |
| ILD 4 : 300 CL ont effectué plus de 60% de leurs transferts provenant du FNDL (15% de taxe minière) | Pour décembre 2022 | 7 millions |
Le FNDL est un nouveau mécanisme à la fois pour les gouvernements centraux et locaux. Il est important de noter le rôle central du SPD et du STD, ainsi que des Ministères des Finances et du Budget aux niveaux central et déconcentré car ils permettent de rendre opérationnel le financement du FNDL, les transferts aux CLs et lâexécution par les CLs. Les activités dâassistance technique et de renforcement des capacités nécessaires à lâexécution réussie du FNDL seront fournies au travers de la composante 2.
Protocole de vérification. Un organisme de vérification indépendant sera engagé chaque année afin quâune tierce partie effectue une vérification de tous les indicateurs liés au décaissement du projet avant leur soumission à la Banque mondiale. La Banque mondiale aura le droit de décider de manière définitive si un résultat (ILD) a été réalisé ou non, et elle pourra effectuer des contrôles dâassurance qualité indépendants et réguliers de certains ILD afin de garantir la solidité continue du système. Lâorganisme de vérification indépendant renforcera progressivement la capacité de lâInspection Générale des Finances (IGF) et de la Cour des Comptes pour élaborer et valider le rapport de vérification. Le dernier rapport de vérification soumis à la Banque mondiale sera officiellement produit par lâIGF et validé par la Cour des Comptes. Lâorganisme de vérification indépendant confirmera que le rapport a été produit selon le protocole de vérification.
Composante 2 : Renforcement des institutions et des capacités pour une gouvernance locale inclusive et responsable. La composante vise à soutenir la mise en Åuvre dâun processus de décentralisation inclusif et responsable à travers les trois sous-composantes complémentaires suivantes.
Sous-composante 2.1 : Renforcement et informatisation de la gestion des Finances Publiques locales. La sous-composante soutiendra lâassistance technique, la formation, les études et le matériel adéquat pour renforcer la capacité et les fonctions des CL afin de mieux gérer leurs finances publiques. Elle comprendra les activités suivantes :
- Soutien à la mise en place du logiciel SIM_BA du Système Intégré de Gestion de lâInformation Financière (SIGIF) dans toutes les CL : Les rapports financiers ne permettent actuellement pas dâanalyser correctement les dépenses budgétaires, ce qui constitue une entrave importante à la gestion efficace des ressources financières des CL. Ainsi, le projet financera lâinstallation dâun progiciel de comptabilité et de gestion budgétaire (SIM_BA), dâune alimentation électrique ainsi que des sessions de formation à lâintention des CL, de manière à mettre en Åuvre le SIGIF.
- Renforcement de la capacité des acteurs en Gestion des Finances Publiques locales. Le projet financera un programme de formation pour lâensemble des cadres des CLs, des STD, des SPD et des institutions chargées de la supervision financière des CL (Ministère de lâAdministration Territoriale et de la Décentralisation – MATD ; Direction du Trésor ; Cour des Comptes) sur la Gestion des Finances Publiques locales (planification, rapports comptables et financiers, approvisionnement, mobilisation des recettes). La formation sera menée en partenariat avec le Centre National de Formation et de Perfectionnement des Cadres et des Elus (CNFPCE), et une attention toute particulière sera portée à la formation des femmes et à la budgétisation intégrant la perspective du genre.
- Financer les études de faisabilité de projets complexes et de planification urbaine. Le projet financera : (i) des études économiques et techniques de projets dâinvestissement communaux complexes, probablement en milieu urbain ; et (ii) des études plus larges sur le développement et la planification urbaine. Ces études devraient fournir des données pertinentes sur les infrastructures et équipements, ainsi que sur le niveau de services fournis aux habitants. Ces données seront également intégrées à la planification participative des investissements prioritaires.[1] Le financement des études de faisabilité seront financées autant que de besoin, sur demande.[2] Les Termes de Référence (TdR) des études de planification urbaine seront établis en fonction des audits urbains, organisationnels et financiers réalisés dans le cadre du projet PDU3 financé par la Banque mondiale entre 2007 et 2012. Ces études porteront sur un premier échantillon de communes composées dâau moins huit collectivités locales, réparties dans les 4 régions naturelles (La Guinée Maritime, La Moyenne-Guinée, La Haute-Guinée, and Guinée Forestière). Lâéchantillon sélectionné tiendra compte des différents indicateurs représentatifs de la diversité de situations (la taille des villes et le profil fonctionnel : capitale, ville minière, extension de Conakry).
Sous-composante 2.2 : Soutien à la mise en Åuvre de la décentralisation. Cette sous-composante contribuera au renforcement du processus de décentralisation et du cadre juridique à travers des études, une assistance technique et un renforcement des capacités, et inclura les activités suivantes.
- Renforcer les capacités aux niveaux national et local sur la mise en Åuvre de la décentralisation. Le projet conduira une série de formation des acteurs clés aux niveaux national et local sur la décentralisation, et fournira lâéquipement adéquat. Aux niveaux préfectoral, régional et national, le projet soutiendra la formation du personnel du MATD et des principaux Ministères sectoriels dont les fonctions sont en train dâêtre décentralisées dans les CL. Aux niveaux préfectoral et local, le projet renforcera la capacité des SPD / STD afin de leur permettre de fournir des services techniques locaux aux CL. Le PACV3 a élaboré un plan de formation pour les SPD et les Agents de Développement Local (ADL) ainsi que des modules spécifiques. Ce plan de formation sera mis en place par le Centre National de Formation et de Perfectionnement des Cadres et des Ãlus (CNFPCE). Les formations concerneront : (i) la mobilisation des recettes des CL ; (ii) la coordination du développement local avec les services régionaux et de district ainsi que les ministères sectoriels, y compris par lâactualisation de la Base de Données du Développement Local, contribuant ainsi à lâélaboration de la programmation sectorielle et du cadre de dépenses à moyen-terme, ainsi quâau suivi de lâexécution du Budget dâInvestissement ; (iii) la gestion de la fonction publique territoriale ; (iv) le développement urbain, et (v) les thèmes transversaux tels que le genre et lâinclusion sociale, et la gestion du climat et des risques de catastrophe dans un contexte de développement local.
- Renforcer la gestion et lâharmonisation de la base de données sur la décentralisation. Le PACV3 a appuyé le Bureau pour la Stratégie de Développement du MATD en adaptant sa base de données et ses équipements informatiques, et en élaborant un Manuel de S&E. Le nouveau projet soutiendra lâinternalisation de ce manuel par le personnel local, préfectoral, régional et central. Dans le cadre de cette sous-composante, le projet fournira un soutien technique important pour renforcer la capacité des responsables des services techniques aux différents niveaux de la collecte, du traitement et de la transmission des données nécessaires à la mise en Åuvre de la base de données qui sera installée aux niveaux préfectoral et régional. Lâoptimisation de la gestion de la base de données se fera à lâaide de solutions TIC améliorées, comme la collecte de données sur mobile, comme expliqué dans la sous-composante 2.3.
- Appui à lâélaboration et la mise en Åuvre le pilote de performance des CLs. la sous-composante fournira également lâassistance technique et le soutien requis pour définir, mettre en place et évaluer les performances des CL pilotes dont les meilleures seront chaque année récompensées afin de les inciter à améliorer leurs résultats. Les activités spécifiques comprendront : (i) lâassistance technique participant à la conception du mécanisme pilote, tel que (a) les critères de suivi de la performance des CL basés sur le cadre juridique du pays, les priorités du PNDES et les enseignements tirés de pays comparables, (b) la méthodologie utilisée pour la collecte de données garantissant lâappropriation à la fois des ministères techniques concernés (MATD, Finances, Budget) et des Collectivités Locales, (c) les incitations pour que les Collectivités Locales participent et améliorent leurs résultats dâune année sur lâautre ; (ii) une récompense offerte chaque année à la collectivité locale la plus performante, allant de la formation spécifique, à lâéquipement ou à la participation à des évènements internationaux pertinents, et (iii) le partage des connaissances et des activités dâapprentissage issues du projet pilote.
 Sous-composante 2.3 : Engagement Citoyen et Système Communautaire dâAlerte Précoce et de Réponse (SAPR). Cette sous-composante soutiendra la mise à échelle et lâamélioration des outils dâengagement citoyen et des activités pilotes du SAPR menées dans le cadre du PACV3, en mettant lâaccent sur les Technologies de lâInformation et de la Communication (TIC). De plus, toutes les activités pertinentes de formation et de suivi relevant de cette sous-composante seront menées avec une attention toute particulière portée à lâinclusion sociale, notamment concernant le genre, les jeunes, les personnes âgées et les personnes handicapées. Cette sous-composante est étroitement liée au Régime dâAtténuation des Risques (RMR) pour lequel lâannexe 2 fournit davantage de détails. Â
- Mise à échelle et Renforcement des outils dâEngagement Citoyen. Au cours des deuxième et troisième phases, le PACV a élaboré et mis en place des mécanismes dâengagement citoyen dans le but de promouvoir la transparence, la responsabilité, la participation communautaire et le contrôle de la gestion publique au niveau local. La sous-composante contribuera à lâélargissement et lâintégration des approches participatives pilotées dans le cadre du PACV3, en finançant une assistance technique, un renforcement des capacités et un apprentissage entre pairs, tout en adaptant les Technologies de lâInformation et de la Communication (TIC) dans le but dâaméliorer lâefficacité et lâaccessibilité des interventions. La sous-composante soutiendra plus spécifiquement :
- Amélioration du centre dâappels et du Mécanisme de Gestion des Réclamations (MGR) au niveau national : Le PACV a mis en place un centre dâappels national depuis septembre 2018, grâce auquel chaque citoyen peut appeler le numéro dédié pour laisser des commentaires ou poser des questions sur les activités du projet. Le projet généralisera lâutilisation du centre dâappels : a) pour effectuer des enquêtes auprès des bénéficiaires à propos du projet et des principaux services de base ; b) pour intégrer une plateforme SMS afin de la rendre encore plus accessible aux bénéficiaires et aux citoyens ; et c) pour envoyer des messages dâalerte précoce/SMS aux principaux intervenants et fermer la boucle de feedbacks (liée au système SAPR). La sous-composante soutiendra également son institutionnalisation dans le système national en facilitant le dialogue avec les principaux intervenants et en partageant publiquement les commentaires recueillis par le biais du site Web de lâANAFIC.
- Budgétisation participative et visualisation des données pour plus de transparence : Le PACV a piloté la Budgétisation Participative dans 132 Collectivités Locales situées en Guinée rurale. Cette sous-composante complétera lâactivité en soutenant la visualisation et la transparence de lâexercice budgétaire participatif à lâaide de la plateforme « OpenSpending » [3], associée au MATD et à dâautres administrations aux niveaux local et national, afin dâaméliorer la transparence et la responsabilisation des processus de budgétisation locaux.
- Suivi et Ãvaluation Participatifs (SEP) : De la même manière que pour la budgétisation participative, le PACV étendra le SEP aux 132 CL à partir de janvier 2019. La sous-composante contribuera à renforcer lâengagement avec les CL et leurs points centraux déconcentrés au sein des Ministères sectoriels sur les services de base essentiels tels que lâéducation et la santé, permettant ainsi de faire entendre lâopinion des citoyens et des bénéficiaires finaux.
- Collecte de données à partir de mobile et géolocalisation des investissements au niveau local : Dans le cadre du PACV3, la géolocalisation des petites infrastructures locales, incluant les principales données opérationnelles et de gestion, a déjà été lancée à lâaide dâappareils GPS. Le PAGL fournira des smartphones et une formation spécifique aux ADL et aux autres principaux acteurs locaux, afin de collecter et dâutiliser plus efficacement les données. Cette activité facilitera : (a) la collecte de données rapide et précise et la supervision des principaux services et infrastructures au niveau des CL ; (b) une meilleure transparence des investissements locaux de lâANAFIC grâce à la divulgation des données sur un site Web accessible au public ; et (c) une prise de décision et une planification du développement claires pour les CL.
- Système Communautaire dâAlerte Précoce et de Réponses (SAPR). La sous-composante financera les activités dâassistance technique, de renforcement des capacités et dâapprentissage en vue de la mise à échelle dâun Système Communautaire dâAlerte Précoce et de Réponses (SAPR) axé sur la prévention et la résolution des conflits locaux. Le projet sâappuiera sur le projet pilote mis en place par le PACV3 dans 7 collectivités locales[4], afin dâêtre affiné et dâatteindre une couverture nationale dans le cadre du LGSP (voir Annexe 2). Le SAPR (i) assurera le suivi, le géolocalisation et lâanalyse en temps réel dâindicateurs spécifiques afin de surveiller les risques éventuels liés à un large éventail de conflits locaux ; et (ii) mettra en place des mécanismes de réponse adaptés aux risques identifiés[5]. Les activités comprendront le renforcement des capacités de la communauté et du district ainsi que du gouvernement aux niveaux régional et central, afin de (i) renforcer les capacités et les systèmes locaux de paix ; (ii) encourager lâinclusion des problématiques de prévention des conflits dans le processus de planification locale ; (iii) consolider les systèmes de gestion des plaintes actuels en sâappuyant sur les outils existants mis en place dans le cadre du PACV3 ; (iv) soutenir la création de groupes dâaction ou lâadaptation de groupes dâaction existants afin dâinclure les acteurs concernés (par exemple, les autorités traditionnelles, les groupes de jeunes et de femmes, les acteurs du secteur minier) et ainsi prévenir et gérer les conflits au niveau local, tel que prévu par le MATD ; et (v) soutenir les activités de cohésion sociale visant à encourager la résilience des communautés à travers, par exemple, lâorganisation dâévènements redynamisant la mémoire collective et la promotion de la cohésion sociale, ainsi quâencourager les activités dâéchange entre les CL afin de créer un lien dâinterdépendance. Les activités de renforcement des capacités et le soutien au suivi et à lâanalyse des données seront menés par des ONG. La mise en Åuvre de lâEWRS fera lâobjet dâun suivi régulier afin de tirer des leçons sur la prévention des conflits.Â
- Surveillance par une Tierce Partie des activités dâengagement citoyen, du SAPR et de lâInclusion Sociale. Finalement, la sous-composante confiera à une ONG ou à une Organisation de la Société Civile (OSC) le soin de superviser de manière indépendante les activités du projet liées à lâengagement citoyen, au SAPR et aux aspects de parité hommes-femmes et dâinclusion sociale. Bien que lâONG soit financée par le projet, elle devrait constituer une alternative efficace de mécanisme de suivi permettant de compléter le propre système de suivi et dâévaluation du projet et dâidentifier les enseignements utiles et les bonnes pratiques afin dâaméliorer davantage sa mise en Åuvre. Le suivi par une tierce partie sera effectué au cours des deuxième et quatrième années de la mise en Åuvre.
 Composante 3 : Gestion du Projet et soutien à lâANAFIC. Au niveau national, le projet sera géré par une Unité de Gestion du Projet (UGP), intégrée à lâANAFIC. Cette composante financera alors les principales fonctions de gestion de lâUGP, telles que : (a) le S&E (y compris les études) ; (b) les audits financiers du projet ; (c) les coûts des équipements et autres charges récurrentes de lâUGP qui ne sont pas intégrés dans le budget de lâANAFIC ni dans celui du PANAFIC, et (d) la communication. Le projet renforcera les activités de communication du PACV3 pour (i) assurer lâaccès à lâinformation concernant les activités de lâANAFIC et lâexécution du FNDL ; et (ii) capitaliser et diffuser les connaissances et les enseignements tirés des activités financées par lâIDA. En plus de la gestion du projet, la composante apportera son soutien à lâopérationnalisation de lâANAFIC, notamment avec (i) du matériel supplémentaire pour finaliser lâinstallation de lâANAFIC ; (ii) le financement dâétudes visant à améliorer les performances de lâANAFIC (par exemple, un examen fonctionnel, un audit de performance) ; et (iii) une assistance technique et une formation destinée à lâANAFIC pour améliorer ses résultats et sa gestion, notamment la Gestion des Ressources Humaines.
Composante 4 : Composante dâIntervention dâUrgence Contingente (CERC). Cette sous-composante à budget zéro crée un fonds d’urgence qui pourrait être utilisé en cas de catastrophe naturelle après déclaration officielle d’une urgence nationale ou sur demande officielle du GG. Dans ce cas, des fonds issus de la catégorie des dépenses non allouées ou d’autres composantes du projet seront réaffectés pour financer les dépenses d’intervention rapide afin de répondre aux besoins d’urgence. Pour assurer une mise en Åuvre adéquate de cette composante, lâEmprunteur préparera et fournira à lâIDA un manuel des opérations décrivant en détail les dispositifs de mise en Åuvre de ce mécanisme qui sera jugé satisfaisant par lâIDA.
Les différents manuels du projet développent mieux les rôles et responsabilités de toutes les structures impliquées dans le processus de gestion et font partie intégrante des présents termes de références.
- LâAudit
- Objectifs de lâAudit
Lâaudit doit permettre à lâauditeur dâexprimer une opinion professionnelle sur (i) la situation financière du Projet à la fin de chaque exercice financier et de sâassurer que les ressources mises à la disposition du Projet sont utilisées aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées en vue de lâatteinte de son objectif de développement et (ii) le respect des procédures de passation de marchés .
Les états financiers, qui sont établis par la Direction Générale de lâANAFIC assurant la Coordination du Projet sont élaborés de manière à rendre compte des transactions financières du Projet. La Coordination du Projet a en charge de maintenir un système de contrôle interne adéquat ainsi quâune documentation acceptable des transactions.
- Ãtendue de lâAudit
Lâaudit sera réalisé conformément aux normes internationales dâaudit et donnera lieu à toutes les vérifications et contrôles que lâauditeur pourra juger nécessaires en la circonstance. Lors de la réalisation de lâaudit, il importera tout particulièrement de sâassurer que :
- Les manuels de procédures liés à la gestion administrative, financière, comptable et de passation de marchés ont été respectés : conformité dans la chaîne de la dépense notamment ;
- Les justificatifs de dépenses (factures, marchés, â¦) sont conformes aux dispositions requises dans les bonnes pratiques comptables, aux imputations de la convention de financement, aux Programmes de Travail Budgétisé Annuel (PTBA) et aux Plans de passation de Marché (PPM), validés en comité de pilotage;
- Toutes les ressources des partenaires financiers, et le cas échéant, ont été employées conformément aux dispositions de lâaccord de financement applicables aussi bien au niveau de la Direction Générale de lâANAFIC, des entités régionales dâappui que des collectivités locales bénéficiaires, dans un souci dâéconomie et dâefficience, et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été fournies.
- les biens et services financés ont fait lâobjet de marchés passés conformément aux dispositions de lâaccord de financement applicables et des manuels de procédures. Les marchés pour lesquels il nây a pas de contrôle à priori du PTF seront examinés et audités sur tout le processus.
- Tous les dossiers, comptes et écritures nécessaires ont été tenus au titre des différentes opérations relatives au projet.
- Le compte désigné a été tenu conformément aux dispositions de lâaccord de financement applicables
- la situation financière du projet à ce jour, donne une image fidèle des ressources reçues et des dépenses effectuées.
- Les actifs immobilisés du projet sont réels et correctement évalués et le droit de propriété du projet ou des bénéficiaires sur ces actifs est établi.
En conformité avec les normes de lâIFAC, lâauditeur devra accorder une attention particulière aux points suivants:
- Fraude et Corruption : Conformément à la norme ISA 240 (Prise en compte du risque de fraude et dâerreur lors de lâaudit des comptes), lâauditeur devra identifier et évaluer les risques de fraude, obtenir ou fournir des preuves dâaudit suffisantes dâanalyse de ces risques et traiter de manière appropriée les fraudes identifiées ou suspectées.
- Lois et Règlements : En élaborant lâapproche dâaudit et en exécutant les procédures dâaudit, lâauditeur devra évaluer la conformité de lâUnité de Coordination du Projet avec les lois et les règlements qui pourraient affecter significativement les états financiers comme requis par la norme ISA 250 (Prise en compte du risque dâanomalies dans les comptes résultant du non-respect des textes légaux et réglementaires).
- Gouvernance : La communication avec les responsables du Projet en charge de la Gouvernance des points dâaudit significatifs en conformité avec la norme ISA 260 (Communication sur la mission avec les personnes en charge de la Gouvernance).
- Risques : Dans lâobjectif de réduire les risques dâaudit à un niveau relativement faible, lâauditeur devra mettre en Åuvre les procédures dâaudit appropriées en réponse aux risques dâanomalies identifiés à lâissue de son évaluation. Cela en conformité avec la norme ISA 330 (Procédures dâaudit mises en Åuvre par lâauditeur à lâissue de son évaluation des risques).
- Etats financiers du PAGL
Lâauditeur vérifiera que les états financiers du projet ont été préparés en accord avec les principes comptables admis et donnent une image fidèle de la situation financière du Projet à la date de clôture ainsi que les ressources et les dépenses à cette date. Les états financiers du Projet devraient comprendre :
- un état récapitulatif séparé des fonds reçus qui indique, séparément, les fonds reçus du partenaire financier,
- un état récapitulatif séparé des dépenses engagées au cours de lâexercice et cumulées à la date considérée, celles-ci étant présentées par grandes rubriques, par grandes catégories selon le budget existant dans lâaccord de financement,
- un état séparé des transactions du Compte Désigné,
- une situation patrimoniale séparée indiquant les fonds cumulés du Projet, les soldes bancaires, les autres actifs et passifs du projet et les engagements, le cas échéant ;
- les notes séparées sur les états financiers décrivant les principes comptables utilisés et présentant une analyse détaillée et expliquée des principaux comptes ;
- la liste des actifs immobilisés acquis et cédés, achetés par les fonds du Projet.
Lâauditeur devra présenter en annexe aux états financiers, une réconciliation des fonds reçus par le Projet en provenance du partenaire financier dâune part, et les fonds décaissés par le partenaire financier dâautre part.
- Relevé de Dépenses et contrôle des pièces justificatives
Lâauditeur est tenu de vérifier, outre les états financiers du Projet, tous les relevés de dépenses présentés à lâappui des demandes de retrait de fonds. Il doit procéder à tous les contrôles et vérifications quâil juge nécessaires en la circonstance. Il devra examiner ces dépenses avec soin pour déterminer si elles sont admissibles au regard des accords de financement et eu égard, si nécessaire, au rapport dâévaluation. Lorsquâil est établi que des dépenses non admissibles ont été incluses dans les demandes de retrait de fonds et remboursées, lâauditeur devra lâindiquer. Il conviendra de présenter en annexe aux états financiers du Projet une liste des différentes demandes de retrait de fonds sur présentation de relevés de dépenses en spécifiant le numéro de référence et le montant correspondant. Le montant total des retraits effectués au vu des relevés de dépenses devra être inclus dans un état de rapprochement global des décaissements des partenaires financiers actuels et futurs.
- Comptes Désignés
Dans le cadre de lâaudit des états financiers du Projet, lâauditeur devra analyser les transactions des Comptes Désignés qui incluent normalement :
- Les avances reçues du partenaire financier;
- La reconstitution du Compte Désigné soutenue par les demandes de retrait de fonds ;
- Les intérêts éventuellement générés sur le compte qui appartiennent au Projet;
- Les retraits relatifs aux dépenses des Projets
- lâaudit devra également faire un état des lieux des versements de la contrepartie du Gouvernement si applicable.
Lâauditeur accordera une attention particulière à la conformité des soldes des Comptes Désignés à la clôture de lâexercice fiscal avec les procédures des différents partenaires financiers. Lâauditeur examinera lâéligibilité et lâexactitude :
- Des transactions financières durant la période sous revue ;
- Des soldes des comptes à la clôture de lâexercice sous revue :
- De lâutilisation des Comptes Désignés en conformité avec lâaccord de financement ;
- De lâadéquation du contrôle interne avec le mécanisme de décaissement.
- Opinion de lâAuditeur
Outre lâopinion principale sur les états financiers du Projet, le rapport annuel dâaudit des comptes du projet devrait comporter un paragraphe distinct sur lâexactitude et lâéligibilité des dépenses ayant donné lieu à des remboursements au vu des relevés de dépenses et des vérifications des pièces comptables, ainsi que sur le degré de fiabilité des relevés de dépenses comme base de décaissement. Les états financiers, y compris le rapport dâaudit, en deux exemplaires devraient parvenir à la Banque Mondiale dans les six (06) mois suivant la clôture de lâexercice auquel lâaudit se rapporte.
- Lettre à la Direction
Outre les rapports dâaudit, lâauditeur préparera une « lettre à la Direction » dans laquelle, il :
- présentera ses commentaires et observations sur les dossiers, systèmes et contrôles examinés pendant lâaudit ;
- identifiera les carences particulières et les points faibles des systèmes et des contrôles, et présentera des recommandations en vue de leur amélioration ;
- indiquera les questions qui auront attirées son attention durant lâaudit parce quâelles pourraient avoir un effet notable sur lâexécution du projet ;
- portera à lâattention du Récipiendaire toute autre question quâil jugera pertinente.
La lettre de contrôle interne devra inclure les réponses des entités dâexécution sur les insuffisances relevées par lâauditeur.
- Points Généraux
Lâauditeur devra avoir accès à tous les documents comptables, bancaires, juridiques, échanges de correspondance, rapports techniques et financiers et autres éléments dâinformations liés au Projet et jugés nécessaires par lâauditeur. Ce dernier devrait aussi obtenir la confirmation des montants décaissés.
- QUALITÃ DE LâAUDITEUR
Le Consultant doit être un Cabinet dâAudit et dâExpertise Comptable indépendant, faisant profession habituelle de réviser les comptes, régulièrement inscrit au Tableau dâun Ordre des Experts comptables reconnu au plan international par lâIFAC ou la FIDEF, ayant une expérience confirmée en audit financier des projets de développement, et acceptable par le partenaire financier.
Le personnel clé de la mission devra comporter au moins :
- Un Directeur de mission, Expert-comptable diplômé (titulaire du diplôme dâexpertise comptable) justifiant dâau moins 10 ans dâexpérience dâaudit financier et ayant une bonne connaissance des procédures de gestion fiduciaire et audits des projets financés par les partenaires financiers notamment la Banque mondiale ;
- un Chef de mission ayant au moins un diplôme niveau BAC + 5 en audit, comptabilité et justifiant dâau moins cinq (5) ans dâexpérience en audit financier dont trois années en audit de projets financés par les bailleurs;
- un Auditeur senior de niveau BAC +4 en audit, comptabilité disposant d’au moins quatre (4) années d’expérience en audit dont trois dans le domaine dâaudit de projets/programmes financés par les bailleurs; et
- Un Spécialiste en passation des marchés de niveau BAC +4 et disposant d’au moins cinq (5) années d’expérience dans ce domaine pour des projets/programmes financés par les bailleurs partenaires financiers notamment Banque mondiale ou d’autres partenaires au développement.
Période comptable couverte par lâaudit
Lâaudit couvrira la période allant du 1er janvier au 31 décembre de chaque année selon les exercices comptables audités.
- METHODE DE SELECTION
Le cabinet sera sélectionné par la méthode basée sur  le Moindre Coût (SMC) conformément  au Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs de la Banque mondiale de juillet 2016, révisé en novembre 2017 et en Août 2018.
- DEPOT DES MANIFESTATIONS DâINTERETS
Les manifestations dâintérêts sont à adresser  à Monsieur le Directeur Général de lâANAFIC sous pli fermé au plus tard le 22 Octobre 2019 à 12 heures 30mn à lâadresse mentionnée ci-dessous et aux heures suivantes.
 Direction Générale de lâAgence Nationale de Financement des Collectivités Locales,
sise au Quartier Ratoma à lâentrée de Mariador Palace-Conakry
Tél : 622 39 42 22/622 49 45 01
Du lundi au jeudi : de 9 heures à 16 heures 30 minutes
Le vendredi : de 9 heures à 13 heures.
Avec uniquement la mention « RECRUTEMENT DâUN CABINET DâAUDIT EXTERNE EXERCICE 2020 ET 2021 DU PAGL  »
Conakry le 03 Octobre, 2019
   P/ Le Directeur Général/PO
La Directrice Générale Adjointe
   Mme Aminata CONDE





















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